L'édito

Gust

Gust

01/09/2024

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L'édito

Combler son palais, nourrir son corps

Chacun conviendra que l’humain a besoin de nourriture et que s’il n’en a pas, il dépérit. Fast food, caddies connectés, food selfie, food porn… Ce besoin biologique, aux rapidité et facilité d’accès décuplées, en deviendrait presque un faire-valoir dans notre société consuméristes.

Oui mais qu’en est-il de l’esprit ?

Le corps c’est bien beau mais pourtant s’il est un palais à ne pas laisser à l’abandon il s’agit bien de notre âme, d’enfant. Alimenter son for intérieur n’est pas une activité de seconde zone.

Nos quotidiens effrénés

Pour autant les occasions de faire chatoyer ses sens, de stimuler son imagination et d’abreuver son esprit se font trop rares dans nos quotidiens effrénés. Alors, notre palais intérieur, on le nourrit quand et comment ? Au fast food télévisuel ? (S)top chef ! A quand la pause déjeuner ? Où le buffet à volonté ? Choisir entre entrée et dessert ?

Temps de cerveau disponible

Autant la nourriture du corps semble requérir un effort pour en bénéficier (tout est relatif…) : on l’associe au travail. Autant celle de l’esprit requiert une disponibilité, plutôt associée à l’oisiveté et aux loisirs, disponibilité que l’on ne choisit pas toujours de s’octroyer, ou pour laquelle on ne sait toujours trop par où commencer.

Nourrir son esprit

Ca n’est pas une activité en soi, et on peut le faire de bien des façons et dans bien des moments. L’ouverture d’esprit est un préambule, l’inconnu un chemin, l’improvisation un matériau, la simplicité une clé, la débrouille fantaisiste une philosophie.